Annoncé depuis le début de la primaire socialiste comme le grand favori, le député de Corrèze a donné raison aux instituts de sondages en s'imposant facilement face à Martine Aubry dimanche. Une large victoire (56,47% contre 43,43%) qui crédibilise François Hollande et l'ensemble du Parti socialiste en vue de la présidentielle de 2012. La maire de Lille a rapidement reconnu sa défaite et a indiqué aussitôt qu'elle mettrait "toute son [mon] énergie pour que François Hollande soit le prochain président de la république." L'ancien premier secrétaire du PS a annoncé lors de son discours d'investiture rue de Solférino qu'il était "prêt au changement", mais qu'il lui fallait pour cela "un parti fort et rassemblé". Large vainqueur mais accusé durant l'entre-deux tours d'incarner "la gauche molle" et qualifié de "candidat su système" par le camp aubryste, François Hollande devra encore convaincre l'ensemble des socialistes s'il ne veut pas revivre l'échec cuisant de Ségolène Royal en 2007, lâchée complétement par son parti et alors isolée dans la bataille face à Nicolas Sarkozy.

François Hollande ici en campagne à Grenoble
aux côtés d'André Vallini (député PS de l'Isère)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire